Actualités
La Comtesse de Ségur lui attribuait une Auberge
Publié par Michel Morvan le
La Comtesse de Ségur lui attribuait une Auberge… De quel être surnaturel s’agit-il ? D’un ange gardien, bien sûr, dans son célèbre roman publié en 1863, L’Auberge de l’Ange gardien ! L’ange gardien est intemporel. Les mystiques chrétiens ont rapporté des interactions et conversations avec leurs anges gardiens, durant de nombreuses années. Et aujourd’hui encore, l’ange gardien a sa place dans l’Église catholique : le Pape François a rappelé récemment que, selon la tradition de l’Église, « nous avons tous un ange qui nous protège et nous fait sentir les choses ». Dans son nouveau roman Maxime 24, douce agonie,...
Il peut être associé à Morphée
Publié par Michel Morvan le
Il peut être associé à Morphée, ou au petit elfe Ferme-l’œil du conte d’Andersen, mais c’est aussi un métier qui fut jadis fort utile ! De quoi s’agit-il ? C’est le marchand de sable ! En effet, s’il est connu des enfants comme un personnage fabuleux qui laisse tomber du sable sur les yeux des gens pour les endormir, il s’agit initialement d'une vraie profession. Le marchand de sable vendait du sable blanc qui était jeté le matin sur le plancher des auberges, puis balayé le soir. Le marchand de sable est aussi une nouvelle écrite par Nathalie Vanmalle, où...
Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand !
Publié par Michel Morvan le
« Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand ! » De quand date cette annonce alléchante ? De la période d’occupation de la France par l’Allemagne, bien sûr ! Et même d'un peu avant, en fait ! Cette apostrophe figure en gros caractères sur une affiche de propagande allemande, placardée en France dès le mois de juin 1940. C’est dans cette France occupée que Christophe Vieu fait vivre le héros de son ouvrage La belle âme. Dans un bel enchâssement de récits, de sa plume rare, maîtresse de phrases cadencées et musicales, il distille savamment l’atmosphère des premiers pas de la...
Entretien avec Hélène Honnorat
Publié par Michel Morvan le
Le parcours d'auteure d'Hélène Honnorat a commencé par un saut en parachute (Le dessous du ciel, Buchel-Chastel, sous le pseudo Dominique Piett), et son avant-dernier opus est un éloge de la valise (Sois sage ô mon bagage, Yovana). Entre saut dans le vide et saut dans l'inconnu, voyage dans l'espace et voyage dans le temps, sa vie et son oeuvre, emportées par une écriture vive, sont construites autour du mouvement. Il serait pourtant simpliste de la décrire comme une écrivaine-voyageur, car dans ses ouvrages, Hélène Honnorat ne fait pas que passer. Elle s'installe, construit, crée des liens. Elle ne raconte...
Dothraki, Klingon, Na’Vi, Sindarin… Ça vous dit quelque chose ?
Publié par Michel Morvan le
Dothraki, Klingon, Na’Vi, Sindarin… Ça vous dit quelque chose ? Oui, sans doute… Cela évoque pour vous Game of Thrones, Star Trek, Avatar ou Le Seigneur des anneaux ! Car ce sont des langues inventées pour ces œuvres de fiction, des langues qui n’existaient pas avant qu’on ne les fabrique (presque) de toutes pièces pour les besoins de la série ou du film ! Dépayser le spectateur, provoquer un effet d’étrangeté afin d’augmenter son immersion dans un univers fictif, tels sont quelques-uns des objectifs recherchés… Mais l’inconvénient de ces langues construites, bien sûr, est qu’on ne les comprend pas, et que le spectateur, s’il veut...